
Critique ciné: Mes séances de lutte, un cinéma ignorant la peur
DRAME | Doillon y va au physique dans ce film très largement improvisé.
Doillon y va au physique dans ce film très largement improvisé où une jeune femme (Sara Forestier) et un homme (James Thierrée) reprennent une relation amoureuse naguère interrompue avant d’avoir vraiment commencé. Ils vont se frotter, s’empoigner, s’affronter dans une lutte qui finira -ou pas- par prendre l’allure d’un combat fusionnel. Organique, charnel, construit en longs plans séquences très révélateurs, le spectacle est aussi répétitif et un peu trop bavard. Mais il a de l’allant, du percutant, de la générosité à tutoyer le risque, sur le fil du rasoir et d’un cinéma ignorant la peur.
DE JACQUES DOILLON. AVEC SARA FORESTIER, JAMES THIERRÉE, LOUISE SZPINDEL. 1H43. SORTIE: 10/06.
Notre interview de Jacques Doillon à l’occasion de sa présence au Brussels Film Festival.
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