Critique

[critique ciné] Délicieux: la fête des sens espérée se révèle dénuée de saveur

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

L’histoire est intéressante et l’interprétation, gourmande comme il se doit. Éric Besnard en dilue toutefois tellement les enjeux dans une mise en scène transparente que la fête des sens espérée se révèle, in fine, singulièrement dénuée de saveur.

À la veille de la Révolution française, Pierre Manceron (Grégory Gadebois), un cuisinier doué ayant eu l’audace de servir à son maître, le duc de Chamford (Benjamin Lavernhe), une invention de son cru, le « délicieux », un chausson de truffes et de pommes de terre, est limogé aussi sec. Petite cause, grands effets: son licenciement, conjugué avec sa rencontre avec Louise (Isabelle Carré), une femme secrète désireuse d’apprendre l’art culinaire, déboucheront sur l’ouverture du premier restaurant. L’histoire est intéressante et l’interprétation, gourmande comme il se doit. Éric Besnard en dilue toutefois tellement les enjeux dans une mise en scène transparente que la fête des sens espérée se révèle, in fine, singulièrement dénuée de saveur.

D’Éric Besnard. Avec Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Benjamin Lavernhe. 1 h 53. Sortie: 15/09. **

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