Coachella: retour sur un festival à la renommée planétaire

People sit under a row of lit balloons in front of a ferris wheel at the Coachella Valley Music and Arts Festival in Indio, California April 10, 2015. Picture taken with a long camera exposure. REUTERS/Lucy Nicholson - RTR4WW8B © REUTERS
Stagiaire Le Vif

Le premier week-end de l’édition 2016 du Coachella vient de s’achever. Cette année encore, le festival a rassemblé une foule toujours plus nombreuse, venue acclamer les artistes du moment sous le soleil torride du désert de Palm Springs. Entre célébrités, musique et mode, retour sur une recette qui fait le bonheur des Californiens depuis plus de 20 ans.

Considéré comme l’un des 10 meilleurs festivals de la planète par le célèbre magazine Rolling Stone, Coachella s’est imposé au fil des années comme l’un des rendez-vous incontournables pour tout américain branché qui se respecte. Après une édition 2015 de tous les records, qui avait vu débarquer plus 198.000 personnes et généré plus de 89 millions de dollars de recette, c’était donc sous les meilleurs auspices que l’édition 2016 débutait ce week-end. Et comme en témoignent les premiers compte-rendu, il semblerait que cette édition ne déroge pas à la règle. L’occasion pour nous de nous poser la question: quels sont donc les ingrédients de cette réussite insolente?

« To see and to be seen »

L’un des atouts majeurs du Coachella réside incontestablement dans l’engouement autour du festival. Véritable rendez-vous du gratin d’Hollywood, les fosses du festival mêlent des people paradant dans leurs plus beaux apparats à des mélomanes aisés. Une faune toujours plus éclectique et venue faire la fête sous l’oeil avisé des caméras et autres appareils photos de sortie pour l’occasion. Cette année encore, les comptes Instagram des stars ont chauffé puisque Paris Hilton, Katy Perry ou Taylor Swift pour ne citer qu’elles, ont toutes trois été aperçues parmi les festivaliers.

Cette relation avec la crème de la crème est sans conteste un atout pour le festival, même si certains lui reprochent d’être un rendez-vous de fashionistas plus qu’un événement musical. Autre clé du succès: la capacité des organisateurs à créer la surprise chaque année. Après Jay Z, rejoint sur scène par Beyoncé en 2010 et la venue sur scène de Kanye West au concert de Stromae, c’est au tour de Rihanna de rejoindre Calvin Harris pour la clôture du festival, suscitant littéralement la folie du public. Autre temps fort du week-end, l’apparition de Bernie Sanders dans une vidéo diffusée avant le concert de Run The Jewels, amis du sénateur américain.

Un line-up qualitatif et éclectique

Sans conteste l’une des pièces maîtresses du festival, la programmation voit des groupes bien établis comme Foals et Saint Germain fouler les planches du festival aux côtés de nouveaux noms émergeants comme Flume ou M83. Des groupes old school y font également leur grand retour, puisque le line-up originel des Guns N’ Roses a donné son premier depuis 1993. Le groupe américain de LCD Soundsystem a également choisi le désert de Palm Springs pour revenir sur scène, une première depuis la séparation du groupe il y a 5 ans. Pour le reste, les programmateurs ont résolument mis l’accent sur la musique électronique, des grands noms du milieu comme les Belges 2manydjs ou les anglais de Underworld étant invités à se produire sur la scène électro. Côté artistes européens, après Stromae en 2015, c’était au tour de Christine and the Queens de faire sa première apparition sur l’une des huit scènes du festival. La belle est arrivée un bouquet de fleur à la main, prête à vivre « une expérience inoubliable« , selon elle.

Une affiche variée et qualitative donc, qui fera pâlir d’envie les plus exigeants et qui assurera cette année encore le succès de cet ovni musical définitivement ancré dans le paysage culturel américain. Et ce n’est certainement pas le prix – quelque 400 dollars le week-end – qui entamera la détermination des festivaliers venus du monde entier. En témoigne le succès des ventes de tickets, tous écoulés avant même l’annonce de l’affiche.

Pour vous donner un petit aperçu de l’expérience vécue par le festivalier, vous pouvez regarder l’aftermovie de l’édition 2011 ci-dessous.

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