The Walking Dead, Resident Evil, World War Z… Ce que pensait Romero des films de zombies modernes

© The Walking Dead

Hier, on apprenait que George A. Romero nous avait quittés des suites d’un cancer du poumon. En 1968, avec Night of the Living Dead, il avait rendu populaire les films de zombies. Depuis lors, sa créature a fait du chemin. Mais que pensait Romero des récents films de morts-vivants ?

Adaptée de la populaire franchise de jeux vidéo, la saga Resident Evil est un peu particulière aux yeux de Romero. Début des années 2000, il avait en effet été engagé pour réaliser le premier volet cinématographique de ce qui allait donner une saga de six films. Même si son implication aurait apporté une certaine légitimité à l’oeuvre, même si son scénario était, parait-il, fidèle au jeu, même si le designer des premiers Resident Evil était un fan, sa version n’a pas été retenue par les studios. On peut donc le comprendre lorsqu’il avoue ne pas du tout aimer les films de Paul W.S Anderson.

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En 2004 sortait Dawn of the dead. Un remake du film de Romero éponyme. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la version de Zack Snyder prend quelques libertés avec l’original. Elle se permet même de faire sprinter les morts-vivants. Eux qui, dans l’original n’avaient jamais pris quiconque de vitesse. D’après les dires du futur réalisateur de 300 et Batman v Superman, il avait peur que des créatures uniquement capables de marcher ne soient pas assez effrayantes pour le public. Le commentaire de Romero : « Les 20 premières minutes étaient sensationnelles. Mais je ne suis pas terrifié par des monstres qui courent après moi. Dans ce film, c’est un peu vide, il n’y a rien en dessous de la surface. C’est plus un jeu vidéo. »

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Quelques mois après Dawn sortait Shaun of the dead. Dans cette comédie horrifique, les hommages au cinéaste américain ne manquent pas. Outre le titre, certaines répliques font directement écho à sa filmographie. Craignant de vexer le maître, les producteurs ont envoyé une copie à Romero lui-même afin d’avoir son assentiment. Il a été si impressionné du résultat qu’il a fait figurer Simon Pegg et Edgar Wright, les scénaristes du film, dans le long métrage qu’il a réalisé immédiatement après. Ils y ont joué…des zombies.

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Depuis 2010, les morts vivants ont envahi le petit écran avec The Walking Dead. Si les aventures de Rick, Daryl et tous les autres déchainent les passions, Romero se situait dans le rang des détracteurs de la série. Pour lui, il s’agit ni plus, ni moins d’un soap opéra avec, parfois, des zombies. À l’époque de la première saison, on lui avait proposé de réaliser quelques épisodes, il avait alors refusé. Pour lui, les monstres étaient un moyen de produire une satire, une critique de la société, ce qu’il ne retrouvait pas dans le show.

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World War Z est peut-être le film de revenants que Romero a jugé le plus sévèrement. Pour lui, Brad Pitt et son film ont tué le genre. « Quand on voit les créatures monter sur le mur en Israël, ils ne ressemblent pas du tout à des zombies(…) Autant faire un film sur une invasion de fourmis ». World War Z et The Walking Dead seraient même responsables de l’incapacité du septuagénaire à monter financièrement ses derniers films. Il y a peu, il a voulu réaliser un ultime film d’horreur. Or les studios ne voulaient pas entendre parler de satires et encore moins d’un film à petit budget. Pour eux, le terme zombie était devenu synonyme de blockbuster et de gros budget. Quand on sait qu’il n’a fallu que114 mille dollars à Romero pour révolutionner le genre alors que World War Z a demandé 190 millions pour se faire, on se dit que l’industrie a bien changé…

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Adrien Renkin

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