Myriam Leroy
Myriam Leroy Journaliste, chroniqueuse, écrivain

22.45 LA DEUX

PRÉSENTÉ PAR PHILIPPE REYNAERT.

Le chroniqueur cinéma le plus atypique du paysage audiovisuel s’appelle Christophe Bourdon. Un journaliste qui est devenu une star grâce à un… jeu télévisé et qui, aujourd’hui, fait partie de l’équipe de Ciné Station.

Comment avez-vous atterri dans Ciné Station?

Suite au jeu de Nagui (Ndlr: Tout le monde veut prendre sa place, dont Christophe Bourdon fut un champion coriace), évidemment. L’équipe de Ciné Station cherchait une quatrième personne pour compléter son équipe de critiques, une scripte a suggéré mon nom, et François Tron, le directeur des programmes, m’a proposé d’intégrer le programme. Ce projet m’a tout de suite plu, je l’ai trouvé amusant, et surtout audacieux. En effet, on ne fait plus d’émission de cinéma à la télévision -ça ne fait pas d’audience- et encore moins de critique. Ici, on a une vraie liberté de ton, on ne nous impose aucune censure -malgré le fait que la RTBF coproduise certains films dont on parle- mais nous devons bien entendu assumer les conséquences de ce que nous disons.

Quel est votre avis sur le produit fini?

Ce n’est pas par flagornerie mais je trouve que l’équipe fonctionne bien. Et qu’il y a des révélations, comme Cathy Immelen qui est formidable et qui défend ses idées avec passion.

Quel est le cinéma que vous aimez?

J’ai des goûts très éclectiques, je n’ai pas de chapelle particulière, si le film est réussi, le film est réussi. J’aime les frères Cohen, Judd Apatow, j’ai grandi avec Spielberg…

Comment êtes-vous venu au 7e Art?

Gamin, je voulais devenir chasseur de fantômes, après avoir vu Ghostbusters. Mais je me suis rendu compte que ça n’existait pas, comme métier. Alors j’ai entamé l’IAD en réalisation à la fin de mes secondaires… mais la seule chose que j’ai réellement réalisée, c’est que je n’étais pas à ma place là-bas. J’ai donc fait la communication, mais je suis revenu à mes premières amours puisque j’ai quelques projets avec le producteur Olivier Rosin, j’écris des scénarios, des sketches… Benoît Poelvoorde joue par exemple dans des capsules Web que j’ai écrites autour de son nouveau film, Les émotifs anonymes. Je suis ravi, puisque pour moi, c’est un génie plus qu’un acteur: un auteur.

Vous travaillez donc pour Ciné Station, vous figurerez dans le prime que la RTBF consacrera bientôt au cinéma belge, vous couvrez la culture pour La Meuse, vous réalisez des capsules pour Sans Chichis

J’ai d’ailleurs dû arrêter mon groupe, Feel the Noïzz, parce que je n’avais plus de temps à y consacrer. Mais j’étais un très mauvais batteur, la musique y a peut-être gagné quelque chose!

MYRIAM LEROY

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