Blink Blank (numéro 6)

© National

Décidément, Blink Blank ne déçoit jamais. Pour son sixième numéro, qui couvre la période automne-hiver 2022, la revue du film d’animation a l’excellente idée de se fendre d’un dossier mastoc sur les liens sans cesse réinventés entre cinéma d’animation et chansons: retour sur le fameux Interstella 5555 de Leiji Matsumoto (sur un scénario et une musique des Daft Punk période Discovery), analyse du premier clip réalisé par Wes Anderson (celui de la reprise du tubesque Aline de Christophe par Jarvis Cocker, ce dandy définitif), entretien avec le roi du format court en stop motion Victor Haegelin alias Patagraph (le récent et vertigineux clip en pâte à modeler de La Quête d’Orelsan, c’est lui), avant-goût du prochain long métrage de Denis Do (le réalisateur de Funan prépare Sorya, sur l’ascension musicale d’une jeune Cambodgienne issue de la campagne)… À cela s’ajoutent le traditionnel cahier critique de la revue, la présentation de plusieurs projets en chantier ou encore quelques fécondes pistes de réflexion sur le rôle des chants de personnages féminins dans l’Histoire du cinéma d’animation. Parmi d’autres délicieuses réjouissances. Enfin, à l’occasion de la diffusion du Pinocchio de Guillermo del Toro sur Netflix (lire aussi page 20), Blink Blank passe en revue quelques-unes des apparitions marquantes du petit pantin de bois à l’écran et est allé à la rencontre du réalisateur mexicain le temps d’une généreuse interview dont il ressort notamment ce précepte essentiel: “Animer, c’est chercher la vie.

160 pages, disponible en librairie ou sur www.revue-blinkblank.com

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