Appelez-moi mademoiselle **1/2

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Elle a vendu un personnage plus qu’un art et des chansons. Elle a batifolé avec Brian Jones, Bryan Ferry ou encore David Bowie, qui lui a même payé des cours de chant. “C’était la première fois que je sortais avec un garçon qui se maquillait plus que moi, ça tachait l’oreiller…Toujours aussi blonde, fardée, exubérante et volubile malgré les traces du temps qu’elle essaie d’effacer, Amanda Lear a connu le mouvement hippie des années 60 et les paillettes scintillantes des années 80. Les sommités intellectuelles et les géniaux excentriques. Les rebelles du rock et les hommes de pouvoir. De Dalí, qui lui a appris à choquer, susciter l’envie et utiliser les médias, aux Grosses Têtes, en passant par Berlusconi qui l’a engagée à la télé italienne, Patrick Jeudy tire le portrait sans grand intérêt (entre interviews vides, passages chez Ardisson et Fogiel) d’une créature mystérieuse qui n’a jamais cessé de jouer avec le fantasme et de s’inventer des personnages. Passable.

Documentaire de Patrick Jeudy.

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