Critique

[À la télé ce soir] Un week-end à Paris

Jim Broadbent et Lindsay Duncan © Nicola Dove
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Le film de Roger Michell (Notting Hill, Hyde Park on Hudson) adopte un ton inusité sur les pas de ce couple britannique d’âge mûr rattrapé par l’usure de ses 30 ans de mariage.

De prime abord, A week-end in Paris s’inscrit dans le droit fil des comédies romantiques jouant du décalage culturel pour charrier, avec un inégal bonheur, leur lot de clichés sur la ville lumière. Insensiblement, pourtant, le film de Roger Michell (Notting Hill, Hyde Park on Hudson) change de cap, adoptant un ton inusité sur les pas de ce couple britannique d’âge mûr rattrapé par l’usure de ses 30 ans de mariage. Finement ciselée par le scénariste Hanif Kureishi, leur balade parisienne, si elle n’est certes pas dénuée d’humour, se voile aussi d’amertume, Jim Broadbent et Lindsay Duncan y donnant, subtilement, la mesure du temps qui passe, avec ce qu’il a pu laisser en suspens, tandis que Jeff Goldblum leur apporte un contrepoint inspiré. Une délicate réussite.

DE ROGER MICHELL. AVEC JIM BROADBENT, LINDSAY DUNCAN, JEFF GOLDBLUM. 2014.

Ce mardi 14 février à 21h15 sur La Trois.

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