Critique

[à la télé ce soir] Trainspotting

© Paramount Pictures Corporation
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Une petite trentaine d’années plus tard, Trainspotting conserve une bonne partie de sa fulgurance rebelle.

À Edimbourg, dans les années 80, un groupe de jeunes gens évoluent entre chômage, petite délinquance et recherche d’héroïne pour assouvir leur dépendance à la drogue. Potentiellement déprimant, le sujet s’était déjà vu transcender dans un roman électrisant d’Irvine Welsh publié en 1993. Trois ans plus tard, l’adaptation cinématographique écrite par John Hodge et brillamment réalisée par Danny Boyle propulsait Rent Boy, Spud, Sick Boy, Franco et Tommy au rang d’icônes d’un film presque instantanément culte. Le drame social s’y colore d’humour à froid, de drôlerie paradoxale et d’irrévérence provocatrice. Certains reprochèrent au film de dénaturer le roman de Welsh dans une surenchère d’effets sensationnels. Mais le succès public et critique n’en fut pas moins énorme, soutenu par une bande musicale des plus percutantes (Iggy Pop, Lou Reed, New Order, Pulp et Blur, entre autres). Une petite trentaine d’années plus tard, Trainspotting conserve une bonne partie de sa fulgurance rebelle.

Comédie noire de Danny Boyle. Avec Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller. 1996. ****

Mercredi 23/02, 22h00, Plug RTL.

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