Critique

[À la télé ce soir] Prince: Sexy Mother F*****

© DIRK Waem/BELGA
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

His royal badness, his purple majesty, kid de Minneapolis, king of funk ou bien évidemment Love Symbol. Le pictogramme qu’il a adopté en 1993 pour se dépêtrer du contrat qui le liait à sa maison de disques…

Si l’on doit juger les artistes au nombre de leurs surnoms, Prince est assurément l’un des plus grands. Chanteur, auteur, compositeur et interprète, mais aussi génial multi-instrumentiste (il maîtrisait une vingtaine d’instruments), Prince Rogers Nelson ne s’est pas distingué qu’au petit jeu des sobriquets. Il a dominé avec tout son sens du groove et un certain Michael Jackson le monde de la pop. « Pour ma mère, il était le diable en personne. Sa manière de s’habiller et les paroles de ses chansons. Je n’avais pas le droit de l’écouter à la maison« , commente l’un de ses musicos dans le docu d’Oliver Schwabe. Prince, c’était le spirituel et le sexuel. Le mystique et la provoc. Un mec intelligent et déjanté qui s’est sans cesse réinventé tant au niveau vestimentaire que musical. Ses proches racontent un artiste plein de contradictions et toujours en mouvement.

Documentaire d’Oliver Schwabe. ***(*)

Vendredi 1/01, 23h20, Arte.

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