Critique

[à la télé ce soir] Orchestra Baobab, une autre histoire du Sénégal

© Keewu Production / Imagissime
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le documentaire de Toumani Sangaré raconte le melting-pot musical, la fraternité africaine et la transmission artistique.

« Le poème n’est accompli que s’il est chanté« , disait Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal indépendant et politicien artiste défenseur infatigable de l’identité culturelle. L’histoire d’Orchestra Baobab, c’est celle d’un pays. Celle d’un club, de quatre générations de musiciens qui incarnent la mémoire de tout un peuple. Grandeur, éclipse et reconnaissance. Le documentaire de Toumani Sangaré raconte le melting-pot musical, la fraternité africaine et la transmission artistique. Il revient sur la naissance du groupe dans le quartier de Gueule Tapée à Dakar et explique comment il a réinventé la musique populaire sénégalaise en incarnant le panafricanisme. Il épingle la première utilisation de la pédale wah-wah sur le continent africain et retrace la séparation et la résurrection de l’Orchestra avec le mec qui avait fait revivre le Buena Vista Social Club. Des membres du groupe, un professeur de littérature et de civilisations africaines et Youssou N’Dour entre autres alimentent ce portrait contextualisé.

Documentaire de Toumani Sangaré. ***(*)

Dimanche 06/06, 22h40, France 5.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content