Critique

[à la télé ce soir] Nico 1988

© Vivo film / Tarantula / Emanuela Scarpa
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un portrait tragique, loin des clichés rock, pour un film hommage italo-belge aux accents déchirants.

Celles et ceux qui ont eu le bonheur d’assister à un concert de Nico n’ont pas pu oublier l’émotion profonde qui se dégageait des performances, même parfois très fragiles, de l’artiste allemande. Égérie d’Andy Warhol et chanteuse éphémère du mythique Velvet Underground, Christa Päffgen (son vrai nom) enregistra six albums en solo et se produisit en concert pendant une vingtaine d’années. Elle fut aussi actrice, chez Federico Fellini et Philippe Garrel, qui fut par ailleurs son compagnon. Le vibrant Nico 1988 nous fait suivre la dernière tournée en Europe d’une star abîmée, qui mourra en juillet de la même année, à un peu moins de 50 ans. La grande comédienne danoise Trine Dyrholm s’identifie de manière bouleversante à une star aux multiples démons et au courage certain. Un portrait tragique, loin des clichés rock, pour un film hommage italo-belge aux accents déchirants.

Film biographique de Susanna Nicchiarelli. Avec Trine Dyrholm, John Gordon Sinclair, Anamaria Marinca. 2017. ****

Vendredi 19/02, 23h30, Arte.

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