Critique

[à la télé ce soir] Les Fleurs de Shanghai

© 3H Productions / Shochiku
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

L’oeuvre du Taïwanais Hou Hsiao-hsien, 74 ans, figure au nombre des plus originales et des plus inspirées du cinéma contemporain. Sa reconnaissance internationale (un Lion d’or à Venise, trois prix majeurs à Cannes) n’a pourtant pas permis de conquérir un public large, par-delà les cercles cinéphiles pointus.

La programmation des Fleurs de Shanghai sur Arte offre l’occasion de visiter avec curiosité l’univers d’un auteur au style très personnel mais habitant ses films d’émotions éminemment et universellement partageables. Hou nous emmène à Shanghai, au XIXe siècle, sur les pas d’un haut fonctionnaire et des deux courtisanes qui se partagent son intérêt amoureux. On appelait « fleurs » ces femmes dont les faveurs se disputaient sur fond de jeux de hasard et de rêves d’opium. La réalisation très sensuelle donne au film une séduction profonde que ce huis clos distille comme en suspension au spectateur ouvert, patient, disponible.

Drame de Hou Hsiao-hsien. Avec Tony Leung Chiu-wai, Michelle Reis, Carina Lau. 1998. ****(*)

Lundi 01/11, 23h55, Arte.

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