Critique

[À la télé ce soir] Frances Ha

Greta Gerwig (Frances) et Mickey Sumner (Sophie) © Pine District, LLC.
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un film à la fantaisie permanente et au plaisir très communicatif.

Greta Gerwig s’était révélée face à un Ben Stiller déprimé dans Greenberg, de Noah Baumbach déjà, en 2010. Sa performance a donné au cinéaste l’envie de la placer au centre d’un nouveau film, qu’ils écriraient ensemble. Le résultat est en tous points épatant. Certes l’emploi du noir et blanc, le décor new-yorkais, un certain type d’humour mâtiné d’émotion ne vont pas décourager ceux qui voient en Baumbach « le nouveau Woody Allen ». Mais Frances Ha possède sa propre personnalité, née de l’accord presque parfait d’un réalisateur généreux et d’une interprète en état de grâce. Gerwig est donc Frances, une jeune femme qui danse tout en nourrissant des ambitions de devenir chorégraphe. Entre insouciance et désir de bâtir, elle vivra un déménagement déstabilisant (car vers un logement hors de ses moyens) avec sa colocataire et meilleure amie. Quelques mésaventures s’ensuivront, toutes narrées avec verve dans un film à la fantaisie permanente et au plaisir très communicatif.

COMÉDIE DRAMATIQUE DE NOAH BAUMBACH. AVEC GRETA GERWIG, MICKEY SUMNER, MICHAEL ESPER. 2013.

Ce mercredi 15 juin à 20h55 sur Arte.

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