Critique

[à la télé ce soir] Billions (saison 5)

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Nicolas Bogaerts Journaliste

L’écriture de Billions est parvenue à donner à ses personnages une formidable épaisseur.

C’est photogénique, un salaud. Photogénique et hypnotique. La réalisation de la cinquième saison de Billions, thriller maladif et délicieusement toxique qui oppose le procureur Rhoades (Paul Giamatti) à l’über-capitaliste Bobby Axelrod (Damian Lewis), souligne effectivement la fascination et la sidération qu’exerce ce dernier. Notamment sur sa jeune ex-collaboratrice Taylor Mayson, brillante analyste qu’il a prise sous son aile et qui revient auprès de lui après avoir tenté de le concurrencer. La jeune Asia Kate Dillon donne une dimension impressionnante à ce personnage non-binaire, l’un des premiers de la télévision américaine. De son côté, Rhoades, toujours plus électrisé par le jeu du chat et de la souris, entend soutirer à Mayson des informations qui confirmeraient la nouvelle activité illégale, mais hautement lucrative, à laquelle s’adonne sa némésis Axelrod, le mining illégal de bitcoin. L’écriture de Billions est parvenue à donner à ses personnages une formidable épaisseur.

Série créée par Brian Koppelman, David Levien et Andrew Ross Sorkin. Avec Paul Giamatti, Damian Lewis, Maggie Siff. ****

Lundi 1/02, 20h30, Be Séries.

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