Critique

[à la télé ce soir] Adélaïde Charlier, portrait d’une jeune militante belge pour le climat

© QUENTIN CEUPPENS
Massimo Urbinati Journaliste

Le documentaire de Quentin Ceuppens nous fait entrevoir la pression, les doutes mais surtout la force et la conviction.

Elle s’appelle Adélaïde. On la dit optimiste, positive et inspirante. « C’est l’énergie renouvelable en elle-même« , souffle sa maman. Elle a 20 ans et est devenue une citoyenne informée et engagée, prête à mettre sa propre vie entre parenthèses pour placer l’urgence climatique au centre de l’attention. Un combat qu’elle mène avec d’autres, sans notion de frontière, territoriale ou linguistique. Car si elle incarne l’un des visages de la révolution en marche, c’est bien la réalité de millions de gens que cible l’objectif commun des activistes. Une responsabilité bien lourde à porter sur de jeunes épaules. Car les comportements individuels, aussi responsables qu’ils soient, ne suffiront pas. Si le politique se doit de poser des actes ô combien nécessaires, le citoyen est tenu de se conscientiser (la désobéissance civile sera maintes fois évoquée). Le documentaire de Quentin Ceuppens nous fait entrevoir la pression, les doutes mais surtout la force et la conviction. Une foi collective dont la plus grande réussite est d’avoir fait entrer le climat dans le débat public et par extension dans la démocratie. Si politologues et climatologues se succèdent à la barre pour dresser un alarmant tableau, tous s’accordent sur un point: la détermination inconditionnelle de cette jeunesse. Plus qu’un portrait, une lueur d’espoir.

Documentaire de Quentin Ceuppens. ***(*)

Samedi 29/05, 23h05, Tipik.

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