Zodiac, Itinéraire d’un enfant placé, Annihilation… 11 choses à voir à la télé cette semaine

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Films, documentaires, séries, musique… Notre programme télé pour la semaine du 24 au 30 mars.

MAI 68, LES COULISSES DE LA RÉVOLTE

Documentaire d’Emmanuel Amara. ****

Dimanche 25/3, 20h50, France 5.

Zodiac, Itinéraire d'un enfant placé, Annihilation... 11 choses à voir à la télé cette semaine
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La révolte de mai était déjà en route durant l’hiver de 1968: effondrement du système éducatif élitiste, une classe ouvrière oubliée par cette France à la croissance radieuse, une jeunesse qui a besoin de jouir au grand jour, de provoquer l’autoritarisme d’une société pudibonde. Emmanuel Amara délaye la succession d’événements qui va activer l’agitation politique, secouer le ronronnement des Trente Glorieuses et du gaullisme: arrestation de Daniel Cohn-Bendit et des étudiants contestataires, manifestations, répression policière, escalade, nuit des barricades, dépavage des rues, convergence des étudiants et des syndicats… Les images d’archives et le témoignage des acteurs de premier plan (Dany le Rouge, Romain Goupil…) ou des journalistes d’alors (Christian Brincourt, Patrice Duhamel…) nous plongent au coeur de l’événement. Mais c’est lorsqu’il examine la réaction d’une classe politique prise de court par les journées de mai que le documentaire tient en haleine: les manigances de Pompidou pour parvenir aux accords de Grenelle, l’armée et les anciens combattants prêts à rentrer dans le lard, les atermoiements de la gauche, l’ORTF tenue en laisse… Le désastre est proche. Et puis, quand tout lui échappe, de Gaulle qui disparaît des radars quelques heures, le 29 mai, pour susciter l’horreur du vide et, aidé par les centaines de milliers de supporters massés sur les Champs-Élysées, se porter garant de l’ordre et de la sécurité. Un coup de maître et de Jarnac. N.B.

ZERO DARK THIRTY

Film historique de Kathryn Bigelow. Avec Jessica Chastain, Jason Clark, Chris Pratt. 2012. ****

Lundi 26/3, 20h00, Club RTL.

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La traque d’Oussama Ben Laden aura pris fin une nuit de mai 2011, un peu moins de 10 ans après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Kathryn Bigelow consacre un film passionnant à l’aboutissement de cette chasse à l’homme, vécue à travers l’expérience d’une femme agent de la CIA, jouée par la très talentueuse Jessica Chastain. Zero Dark Thirty s’ouvre sur une scène de torture qui n’a pas manqué de susciter la controverse, et il s’achève spectaculairement par la recréation en durée réelle (environ 45 minutes) de l’assaut contre la maison au Pakistan où se cachait le chef d’Al-Qaïda. Bigelow allie, comme presque personne d’autre dans le cinéma américain, l’intelligence, la lucidité, un sens aigu de l’action et un grain réaliste extrême qui donne à son cinéma sa force peu banale. Situé entre ces sommets absolus que sont Démineurs (2009) et Detroit (2017), le très prenant Zero Dark Thirty fait mentir l’opinion majoritairement admise selon laquelle il faudrait se garder de traiter les événements historiques « à chaud ». L.D.

PRESENTING PRINCESS SHAW

Documentaire d’Ido Haar. ***(*)

Lundi 26/3, 21h10, La Trois.

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Elle est black, a les cheveux rouges, un appareil dentaire et vit dans l’un des quartiers les plus défavorisés de la Nouvelle-Orléans. Samantha Montgomery bosse comme aide-soignante dans une maison de repos. Sinon, Samantha chante. Elle chante d’une jolie voix soul à la Amy Winehouse et se filme en train d’interpréter ses chansons a cappella. Installé dans un kibboutz près de Tel Aviv, Kutiman l’a découverte sur le net. Kutiman est un musicien et compositeur israélien qui crée sans prévenir des chansons avec des vidéos YouTube. Pour accompagner Samantha, alias Princess Shaw, il a trouvé une gamine en tutu rose devant un piano à queue, un tromboniste dans la forêt et un bassiste devant sa télé. Il a coupé. Il a collé. Et a offert à ce sacré bout de femme une inattendue notoriété. Ido Haar, israélien lui aussi, raconte la vie de la jeune afro-américaine jusqu’à ce qu’elle prenne connaissance de son succès. Il explique la démarche de Kutiman puis immortalise leur rencontre. Ce film à la croisée du portrait cabossé qui se termine bien (elle raconte son enfance difficile, les coups, les abus) et du remake de Cendrillon, a des allures de feel good movie avec des personnages attachants. Mais on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur sa construction. Quand le réalisateur a-t-il commencé à suivre son héroïne? Savait-il déjà sans le lui dire que le buzz l’attendait? Autant de sujets qui auraient mérité davantage de clarté. J.B.

YÉMEN, LE CHAOS ET LE SILENCE

Documentaire de François-Xavier Trégan. ***(*)

Mardi 27/3, 21h45, Arte.

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« Une guerre, c’est un pays qu’on n’entend pas. Il n’est pas silencieux, c’est juste qu’on ne l’entend pas. » Trois années de conflit au Yémen ont fait plus de 10.000 morts et deux millions de déplacés. Trois années de conflits et autant, pour le monde, à détourner le regard ou simplement ignorer. Ils ne sont pas nombreux les reporters, humanitaires, militaires ou philosophes de l’ingérence à avoir arpenté ce pays appelé jadis « l’Arabie heureuse ». Pourtant, d’après l’ONU, il s’y déroule la plus grave crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Afin de fixer des images, des preuves de ce qui est en court et ne porte même plus le nom de tragédie, François-Xavier Trégan accompagne Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge, dans un périple entre la ville portuaire d’Aden et Sanaa, la capitale. Le choc avec la souffrance est frontal dans ce road trip qui fait étape à Taez, sur la ligne de front d’un conflit invisible à nos yeux. Le potentiel de déstabilisation d’une région toute entière, et même au-delà, apparaît ensuite avec virulence. Les témoignages de civils, médecins, enfants, parents, soldats ou dignitaires provoquent quant à eux la sidération. À bout de souffle, le constat est sans appel: la misère est tout autant dans ce qui est regardé que chez celui qui regarde sans sourciller. N.B.

LE PRINTEMPS ARABE DES VIDÉOBLOGUEURS

Documentaire de Farid Eslam. ***

Mardi 27/3, 22h45, Arte.

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Quand la liberté d’expression va de soi, quel regard un Occidental porte-t-il sur celle, balbutiante, réprimée ou simplement différente, des pays du Moyen-Orient comme l’Égypte, les Émirats arabes unis et la Syrie? Qu’y-a-t-il à apprendre de ces autres expériences, de ces problématiques et obstacles spécifiques à surmonter ou contourner? La liberté se décline-t-elle de manière universelle et absolue, partout, tout le temps et en tous lieux? Frais et dynamique, ce documentaire qui met en scène le journaliste et blogueur berlinois (inconnu chez nous) Tilo Jung ne parvient pas à répondre entièrement à ces questions -surtout lorsqu’il s’évertue à rester systématiquement dans le cadre. Mais il a le mérite de donner la parole à ces femmes et hommes qui composent avec la censure, les tabous et la répression pour diffuser leurs interpellations à un public boulimique de YouTube. Un hommage simple et funky à une génération qui témoigne de ses doutes, ses espoirs et ses drames avec une infatigable énergie créatrice. N.B.

ITINÉRAIRE D’UN ENFANT PLACÉ

Documentaire de Ketty Rios Palma. ****

Mardi 27/3, 23h40, Arte.

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Il vivait chez eux avant de commencer à marcher. Yanie a aujourd’hui quatorze ans et il doit dire au revoir à Jacques et Myriam. L’adolescent est chamboulé. Ses parents d’accueil prennent leur retraite et il revoit sa mère tout juste sortie de prison. Elle réclame même sa garde. En attendant, le gamin s’installe chez Vlassia et William. Avec le risque, si ça ne colle pas, de se retrouver en foyer. Cruauté de la vie à hauteur de gosse, Itinéraire d’un enfant placé se décline en trois actes: « C’est comme mourir une première fois mais pas en vrai ». « Il n’y a pas de raison que ça se passe mal ». Et « Sauve-toi Yanie »… Les titres des chapitres laissent imaginer l’ambiance morose et la dureté du quotidien. Ketty Rios Palma voulait depuis toujours raconter la résilience de son père, ancien enfant de la DDASS. Avec Itinéraire d’un enfant placé, elle offre au regard ce moment où, dans la vie de ces adolescents, tout peut basculer. Visage rondouillet, petites lunettes, allure bonhomme, gentil, poli, bien élevé, Yanie est bringuebalé à droite à gauche et semble de plus en plus désemparé. Sa génitrice veut lui faire couper les ponts avec ceux qui l’ont élevé. Les choses ne se passent pas bien à l’école. De la maison campagnarde de sa nouvelle famille à l’appartement exigu de sa maman biologique, Rios Palma filme l’enfant au milieu des adultes. Psychologues, éducateurs, assistants sociaux et parents (de substitution ou non). Le gamin, lui, se confie de temps en temps devant la petite caméra qu’on lui a donnée (« un moyen de ne pas être trop intrusive en arrivant avec plein de questions, à aller fouiller », selon la réalisatrice). Tiraillé entre l’envie de mieux connaître celle qui l’a fait naître, l’amour qu’il porte à ceux qui l’ont aidé à grandir et la nécessité de stabilité, il parle de Myriam et Jacques. Évoque tout l’amour que sa mère ne lui a pas donné. Lorsque Yanie a été conçu, le père sortait de cabane (il y est retourné depuis et l’ado lui rend visite derrière les barreaux). La mère faisait la manche. Aujourd’hui, il ne se sent le fils de personne. Rios Palma dépeint avec beaucoup de justesse le quotidien bouleversant du petit homme. Dur, triste, plombant mais plein d’empathie, jamais donneur de leçon ou manichéen, ce documentaire primé à Luchon et produit par Mélissa Theuriau se révèle être un récit d’apprentissage cruel, intime et pudique. J.B.

ZODIAC

Drame policier/film biographique de David Fincher. Avec Jake Gyllenhaal, Robert Downey, Jr., Mark Ruffalo. 2007. ****(*)

Jeudi 29/3, 20h55, France 3.

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Dans les années 1960 et au début des années 1970, un tueur en série défia la chronique et -surtout- terrifia la région de San Francisco, multipliant les victimes (il en revendiquera une trentaine au total) tout en communiquant avec la police et la presse via des messages cryptés. Cette abominable histoire vraie, dont les mystères restent encore aujourd’hui à percer pour plus d’un aspect, David Fincher l’évoque pour nous dans un film en tout point remarquable. Il nous plonge dans l’enquête vue par un jeune dessinateur de presse (Jake Gyllenhaal) et son collègue (Robert Downey, Jr.) spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Narré comme une fiction mais très soigneusement documenté, Zodiac recrée l’époque dans le style du cinéma de l’époque (devenu référence!). Il offre un spectacle haletant, joué par des acteurs au top, tel Mark Ruffalo en flic charismatique. L.D.

QUEEN. ROCK THE WORLD

Documentaire de Christopher Bird. ***(*)

Vendredi 30/3, 22h25, Arte.

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Queen avait tout de la formation culte, tant adulée pour sa truculente singularité que vilipendée pour sa minauderie démonstrative. Un guitar hero, une section rythmique impassible et une bête de scène, alliage de diva et d’animal rock’n’roll, aussi indomptable sur les planches que dans la vie. Quand en 1977 sort l’album News of the World, le rock de stade, auquel We Will Rock You et We are the Champions vont donner un sacré coup de pouce, engloutit tout sur son passage et provoque la réaction épidermique d’un underground punk naissant. Queen, qui fait feu de tout bois dans son royaume, se doit de convaincre au-delà du vieux continent. Et part éprouver sa renommée à la rencontre d’un public yankee loin d’être apprivoisé. Cette tournée, la plus ambitieuse à cette étape charnière de leur parcours, fut suivie par le journaliste Bob Harris en vue d’un documentaire qui ne verra jamais le jour. Quarante ans plus tard, ces images inédites et restaurées sont une occasion unique, pour les convaincus et les autres, de partager l’intimité et la vision d’un groupe assis sur le toit du monde. M.U.

BOB DYLAN: TROUBLE NO MORE

Documentaire de Jennifer Lebeau. ***

Vendredi 30/3, 23h25, Arte.

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« Ce n’est plus le Bob Dylan qu’on aime. Un homme a le droit de changer mais je suis déçue. » « Je suis venu écouter du rock’n’roll. Du rock’n’roll. Et Dylan a chanté du gospel. Pour écouter des sermons, je peux aller à l’église. » De Robert Zimmerman, on connaît bien la rupture électrique et la haine qu’elle a provoquée, déjà maintes fois contées. On en sait largement moins sur sa période mystique. Alors que se terminent tout doucement les années 70, Bob ne jure que par Jésus. Paraît même qu’il embarque des auto-stoppeurs juste pour leur parler du Messie. Dylan, qui a grandi dans une famille juive, a succombé au prêche télévisé d’un pasteur. Il s’est rendu à l’église et s’est fait baptiser par immersion. Trouble no more ne raconte pas sa trilogie chrétienne, sa collaboration à l’époque avec Mark Knopfler et son rapport à la religion. Le film de Jennifer Lebeau est bien plus singulier que ça. Sur une idée du Zim, la réalisatrice alterne des extraits assez possédés de concerts et de répète dans les années 80 et les prêches de l’acteur Michael Shannon (Take Shelter, Les Noces Rebelles) déclamant des sermons en relation avec les chansons. Un objet aux allures de curiosité qui fait partie du coffret The Bootleg Series Volume 13 récemment sorti chez Sony/BMG. J.B.

ANNIHILATION

D’Alex Garland. Avec Natalie Portman, Jennifer Jason Leigh, Oscar Isaac. 1h55. ****

Disponible sur Netflix.

Alex Garland expédie Natalie Portman de l’autre côté du miroir, dans une jungle en proie à des mutations organiques. un petit bijou de SF spéculative.

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Les voies de la distribution sont décidément impénétrables: bien qu’affichant le logo Paramount, c’est par le canal Netflix que débarque en nos contrées Annihilation, le second long métrage du Britannique Alex Garland, auteur, voici quatre ans, de l’épatant Ex Machina. Un clash entre le réalisateur et le studio est à l’origine de cette décision: à la suite de projections-test moyennement concluantes, la Paramount aurait exigé du cinéaste qu’il modifie le film (et sa fin), afin de le rendre plus accessible. Ce à quoi ce dernier, soutenu par le producteur Scott Rudin, détenteur du « final cut », se serait refusé, la major décidant en conséquence de ne sortir Annihilation en salles qu’aux États-Unis et en Chine, et d’en négocier les droits d’exploitation internationaux avec la plateforme de streaming. On se gardera ici de juger de la pertinence économique de cette mesure. Mais l’on se félicitera de l’intransigeance de Garland qui confirme avec ce film -même privé de diffusion sur grand écran, son support idoine- être l’un des auteurs majeurs de la science-fiction contemporaine.

Sans nouvelles depuis un an de Kane (Oscar Isaac), son mari militaire, Lena (Natalie Portman), une biologiste, a la surprise de le voir réapparaître un jour, souffrant d’un mal inconnu et comme frappé d’amnésie. Et d’apprendre, après leur confinement dans une zone de haute sécurité, qu’il faisait partie d’une expédition ultra-secrète partie enquêter sur un mystérieux phénomène apparu sur la côte américaine, The Shimmer (le miroitement), expédition dont il serait l’unique survivant. Décidée à en savoir plus, et alors que l’étrange masse n’en finit plus de s’étendre inexorablement, Lena va s’enrôler dans une mission scientifique de la dernière chance, rejoignant quatre femmes parties sous la conduite d’une psychologue, le docteur Ventress (Jennifer Jason Leigh), s’aventurer au-delà du miroir. Sous sa luxuriante beauté, la jungle qu’elles y découvrent se révèle le théâtre d’étranges mutations organiques à l’impact dévastateur…

Tant qu’à parler de mutations, Alex Garland signe, avec Annihilation, un hybride fascinant. Déclinant le film de commando au féminin (et offrant à Natalie Portman un emploi qu’elle endosse avec aplomb), le réalisateur réussit à concilier tension psychologique, instantanés d’horreur pure et science-fiction à teneur philosophique au gré d’un scénario adoptant une dynamique par paliers. Non sans donner à son univers des contours exaltants, par la grâce en particulier d’un imaginaire botanique échevelé. Soit, héritier du Artificial Intelligence de Steven Spielberg, du Arrival de Denis Villeneuve, mais aussi du Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, un modèle de SF spéculative carburant à l’autodestruction jusqu’aux confins de la folie… À voir. J.F.Pl.

COLLATERAL

Une mini-série Netflix créée par David Hare. Avec Carey Mulligan, John Simm, Billie Piper.

Disponible sur Netflix.

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Dans une veine un peu similaire à l’américaine Seven Seconds (sur la même plateforme), la mini-série chorale en quatre épisodes entend balayer, devant la porte de l’Angleterre, les principales problématiques politiques et sociétales du temps: soit la conjonction entre une crise migratoire tragique dont Albion est le terminus et l’appât du gain de crétins sans vergogne qui jouent les passeurs, dirigés dans l’ombre par un col blanc local. Le meurtre d’un livreur de pizza venu de Syrie va mettre la détective Kip Glaspie (Carey Mulligan) sur les traces de ce joli petit monde. Lestée d’intrigues secondaires inutiles et longues, l’ambition d’exhaustivité de cette série qui sonne juste lui fait rater de peu l’essentiel. N.B.

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