Critique

Yes we catch

© Arte
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Arte consacre une soirée au plus improbable des sports spectaculaires et/ou des spectacles sportifs. En commençant par l’excellent film The Wrestler, puis en enchaînant avec cet éclatant documentaire.

THE WRESTLER, DRAME DE DARREN ARONOFSKY AVEC MICKEY ROURKE, MARISA TOMEI, EVAN RACHEL WOOD. ****
Ce mercredi 24 avril à 20h50 sur Arte.

YES WE CATCH, UN DOCUMENTAIRE DE FRÉDÉRIC BAS ET JULIEN GAURICHON. ***
Ce mercredi 24 avril à 22h30 sur Arte.

Nourri par la mythologie, l’histoire, le cinéma, la musique, le monde des super-héros, les comics, la publicité et bien d’autres choses encore, le catch est un véritable phénomène de société. Défouloir autorisé pour ceux qui le regardent, discipline archaïque et toujours à la mode, il est à la fois un divertissement tout public et un miroir de toutes les luttes. Yes We Catch fait un petit tour du monde et de ses rings et part à la rencontre des lutteurs. En France, dans les gymnases de province où se réveille le catch à papa. Aux Etats-Unis où les catcheurs sont plus célèbres que les stars d’Hollywood. Puis au Mexique où la Lucha Libre fait office de religion populaire aux dieux masqués. Plus tôt dans la soirée, Arte diffuse The Wrestler de Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, Black Swan). Soit la formidable évocation d’un catcheur sur le retour, incarné par un remarquable Mickey Rourke. Rourke qui trouvait dans son rôle de has been, solitaire forcé, un écho troublant à une carrière en lambeaux recousue pour l’occasion d’un Golden Globe de meilleur acteur. Un film à ne pas rater.

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