Sex and the City, version grand écran

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Quatre ans ont passé… Carrie , Samantha, Charlotte et Miranda vivent toujours à New York et sont restées d’inséparables amies. Même si les folles années sont derrière elles, les quatre copines continuent de parler haut et fort de ce qui les tracasse: leurs relations amoureuses.

Le moins qu’on puisse écrire est que la série télévisée, lancée en 1998 sur la chaîne HBO, et inspirée par une série d’articles autobiographiques de Candace Bushnell parus dans le New York Observer, a chamboulé la manière dont les relations amoureuses étaient abordées au petit écran. Le cocktail de franchise par endroits corrosive, de sensualité assumée, d’humour et d’ironie quelquefois mordante, a su séduire un large public, pas seulement féminin.

Le cinéma ne pouvait que s’intéresser tôt ou tard à ce phénomène, et en tenter l’adaptation. Une petite dizaine d’années après le début de la série, le film est donc arrivé (suivi tout récemment d’un Sex And The City 2). On y retrouve bien évidemment Sarah Jessica Parker, grande prêtresse autoproclamée du feuilleton et comédienne pleine d’une énergie très communicative, que double une belle capacité d’autodérision. Dans le personnage de Carrie Bradshaw, elle mène la danse d’un scénario où les quatre copines new-yorkaises, un tantinet assagies mais prêtes à s’enflammer à nouveau quand un orage intime vient bousculer une existence désormais plus calme et conformiste…

Malgré l’abattage des actrices principales, et quelques seconds rôles bien tenus, malgré aussi certains gags de situation hilarants, le film peine un peu à retrouver le pétillement permanent de la série. Question de rythme, peut-être? Ou de moins grande proximité?

Sex And The City (le film), 20.20 sur La Une.

Ccomédie de Michael Patrick King, Avac Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon, 2007.

Louis Danvers

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