Livrés à domicile

Amélie Dewez, de Bruxelles, reçoit Michel Quint pour son roman « Les Amants de Francfort ». Elle débat ensuite avec toute l’équipe du dernier livre de David Foenkinos, « Les Souvenirs ».

Tout commence par une livraison par coursier, au domicile schaerbeekois d’Amélie, une jeune femme férue de lecture, qui aime « les histoires, les styles personnels… » et qui range dans sa bibliothèque tant du William Boyd que du Jean Teulé. Amélie reçoit le dernier roman de Michel Quint, Les amants de Francfort, paru chez Héloïse d’Ormesson. Elle le lit, et quelques jours plus tard, elle invite chez elle l’équipe de Livrés à domicile (qui s’orthographie aussi sans l’accent aigu) ainsi que l’auteur du bouquin, pour une discussion à bâtons rompus. L’occasion pour l’écrivain d’expliciter le sens de sa démarche, et de la confronter au jugement des « vraies gens » (on n’a pas dit « petites », Amélie en a sous le capot, en matière de culture). Ainsi, quand sa lectrice lui dit qu’elle a été décontenancée par le côté effréné de son style, Quint lui répond: « J’ai pas envie de faire la cour au lecteur, je l’embrasse directement! »

Entre une petite vaisselle et un verre de grenadine, Thierry Bellefroid accueille aussi des chroniqueurs. Michel Dufranne, scénariste de BD, qui aborde la littérature de genre, et notre estimée collègue Ysaline Parisis, qui sévit dans les pages de Focus et qui profite de sa tribune télévisuelle pour évoquer des sorties en poche marquantes.

Toute l’équipe est également conviée à la table pour la « Figure imposée », un court débat sur un roman, en l’occurrence ici Les souvenirs, de David Foenkinos, qui entendra ses oreilles siffler. C’est rafraîchissant sans être puissamment novateur, grand public et pas prise de tête… Chouette.

Myriam Leroy