Critique

La Môme

C’est bien sûr, avant toute chose, le film de Marion Cotillard. La jeune actrice française abordant le rôle d’Edith Piaf avec un engagement, une fougue, une émotion, remarquablement communicatifs.

LA MÔME, DRAME BIOGRAPHIQUE D’OLIVIER DAHAN. AVEC MARION COTILLARD, CLOTILDE COURAU, JEAN-PAUL ROUVE. 2006. **
Ce dimanche 18 mars à 20h50 sur TF1.

C’est bien sûr, avant toute chose, le film de Marion Cotillard. La jeune actrice française abordant le rôle d’Edith Piaf avec un engagement, une fougue, une émotion, remarquablement communicatifs. Un César, un Golden Globe, un Bafta (britannique) et un Oscar (le deuxième d’une Française après celui de Simone Signoret en 1960) vinrent couronner cette performance hors norme. Mais La Môme est aussi l’oeuvre d’un réalisateur s’identifiant lui-même avec force au personnage tragique de la chanteuse vêtue de noir. Olivier Dahan veut faire de son film une célébration fervente de l’art et de la personnalité de Piaf. Il ne s’en montre pas moins inégalement inspiré, alternant séquences bouleversantes et maladresses regrettables. Heureux dans l’évocation des premières années de l’envol de celle qu’on surnommait affectueusement la Môme, et aussi dans celle des rapports avec son mentor et directeur de cabaret Louis Leplée (joué par Gérard Depardieu), Dahan l’est moins dans d’autres séquences qu’il traite avec une emphase parfois trop pesante. L’ensemble n’en mérite pas moins l’attention, pour son interprète surtout mais aussi pour le rappel utile au destin d’une chanteuse qui marqua son époque, et reste chère à beaucoup.

Louis Danvers

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