Critique

Hemingway & Gellhorn

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Casting de rêve pour un téléfilm commandité par HBO: Nicole Kidman, Clive Owen et même James « Soprano » Gandolfini remportent l’adhésion.

TÉLÉFILM DE PHILIP KAUFMAN. AVEC NICOLE KIDMAN, CLIVE OWEN, DAVID STRATHAIRN. ***

Ce mercredi 12 décembre à 20h55 sur Be 1.

A l’instar de Todd Haynes pour le formidable Mildred Pierce, le trop rare Philip Kaufman, réalisateur notamment de L’insoutenable légèreté de l’être, a trouvé refuge auprès de HBO pour tourner son Hemingway & Gellhorn. Remontant le fil des souvenirs de la correspondante de guerre, le film retrace sa relation, tumultueuse, avec le romancier américain. Martha Gellhorn et Ernest Hemingway se rencontrent fortuitement à Key West, en 1936; ils se retrouvent, non moins accidentellement, dans les turbulences de la Guerre d’Espagne. Moment où ils laissent libre cours à une passion volcanique qui les conduira notamment aux quatre coins du globe, en écho aux soubresauts de l’époque.

S’emparant de cette histoire, Kaufman en tire un film épique et intimiste à la fois, inscrivant le destin mouvementé de ses protagonistes dans sa perspective historique. Parfaitement maîtrisé, le résultat est aussi particulièrement bluffant, qui fond harmonieusement les images d’archives et celles reconstituées, inspirées notamment des clichés de Robert Capa. Nicole Kidman, étincelante dans un rôle à son intrépide mesure, et Clive Owen, bigger than life comme pouvait l’être son modèle, donnent à l’ensemble une intensité peu banale. Une réussite, objet d’un dossier complet dans la prochaine livraison de Focus.

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