Critique

Frissons teutons: les films Edgar Wallace

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

La série des Edgar Wallace, c’était des gentils forcément gentils et des méchants forcément méchants. Rétrospective…

DOCUMENTAIRE D’OLIVER SCHWEHM. ****

Ce samedi 16 février à 22h40 sur Arte.

« Ecris l’inverse de tout ce qui plaît aux critiques et tu deviendras célèbre. » Telle était la devise de l’Anglais Edgar Wallace. Prolifique et populaire roi du roman de gare, dopé à 80 cigarettes et 40 tasses de thé quotidiennes pouvant, en forme, écrire un bouquin par week-end. Wallace, qui pour la petite histoire a participé au scénario de King Kong juste avant de passer la plume à gauche, a très tôt, dès le muet, fait l’objet d’adaptations cinématographiques. Mais s’il a influencé durablement le cinéma criminel et le suspense de série B, c’est surtout à des réalisateurs allemands des sixties et à des films policiers mi thrillers mi horreurs, mélangeant suspense, épouvante et humour (volontaire ou non) qu’il le doit. La série des Edgar Wallace, c’était des gentils forcément gentils et des méchants forcément méchants, vilains assassins sadiques et masqués souvent cachés derrière un pseudo animalier. Puis aussi des meurtres en série et des enquêtes perspicaces généralement menées dans un Londres lugubre et embrumé. Ces Kriminalfilms qui ont attiré 100 millions de spectateurs dans les salles ont contribué à la naissance du Giallo. Servi de tremplin pour la carrière internationale de Klaus Kinski. Et permis à Horst Tappert de jouer une première fois avec son futur assistant dans Derrick. Tout tout tout, vous saurez tout sur ces Krimi.

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