Critique

Cortex

© PG
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

On l’aime beaucoup, André Dussollier. On aime sa présence, sa faconde, son intelligence et les mille et une nuances de son jeu, parmi les plus subtils du cinéma français.

FILM POLICIER DE NICOLAS BOUKHRIEF. AVEC ANDRÉ DUSSOLLIER, MARTHE KELLER ET JULIEN BOISSELIER. 2006. **
Ce mardi 16 octobre à 20h30 sur La Deux.

On l’aime beaucoup, André Dussollier. On aime sa présence, sa faconde, son intelligence et les mille et une nuances de son jeu, parmi les plus subtils du cinéma (et du théâtre) français. On aime donc aussi le personnage qu’il incarne dans Cortex, même si le film n’a pas que des qualités. Il s’agit d’un policier à la retraite, pensionnaire d’une institution où l’évolution de sa maladie l’a fait entrer. Une maladie terrible et irrévocable, qui a pour nom Alzheimer. Des pensionnaires ayant la fâcheuse tendance de passer l’arme à gauche dans des conditions bizarres, et en nombre inquiétant, notre héros va suspecter une vague de crimes, et la présence dans la vaste demeure d’un tueur en série. Retrouvant les réflexes et les raisonnements qui firent de lui un grand flic, il va mener l’enquête. Une entreprise qui se heurtera aux ravages d’Alzheimer dans son cerveau. Il se pourrait en effet qu’il démasque l’assassin… puis oublie qui il est! Un bon sujet de polar à suspense où l’humour a ses droits. Un personnage que Dussollier soigne aux petits oignons. Mais, malheureusement, un film trop peu tendu, mené à un rythme trop pépère par un réalisateur qu’on avait connu plus dynamique en d’autres circonstances. Le convoyeur, par exemple…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content