Critique

À la télé ce vendredi soir: Little Miss Nobody

Little Miss Nobody © DR
Massimo Urbinati Journaliste

Bernard Balteau nous plonge dans l’une des plus sombres pages de la relation belgo-congolaise: l’occupation de Stanleyville, aujourd’hui Kisangani.

Le 24 novembre 1964, 1500 personnes fraîchement délivrées fuient le Congo en catastrophe pour être rapatriées vers la Belgique, sans espoir de retour. Au travers du poignant pèlerinage de Brigitte, victime symbolique surnommée Little Miss Nobody par la presse d’alors, Bernard Balteau nous plonge dans l’une des plus sombres pages de la relation belgo-congolaise: l’occupation de Stanleyville. Aujourd’hui Kisangani, « la ville martyre » fut le théâtre de la plus grande et plus longue prise d’otage du XXe siècle. Bouclés, coupés du reste du monde, la cité et ses habitants vivront 111 jours d’un règne de terreur orchestré par les rebelles indépendantistes « Simbas ». Alors que les négociations politiques piétinent, une solution militaire tout autant saluée que controversée mènera à la libération et au sang. Illustré par des images d’archives soigneusement entremêlées de témoignages forts, ce documentaire doit surtout son efficacité au rythme des pas de Brigitte sur sa terre natale, chargés de l’émotion d’enfin pouvoir panser les plaies de Little Miss Nobody.

  • DOCUMENTAIRE DE BERNARD BALTEAU.
  • Ce vendredi 21 novembre à 22h35 sur La Une.

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