Critique

[À la télé ce soir] Zelig

Zelig, de Woody Allen © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

À la fois devant et derrière la caméra, Woody Allen signe avec Zelig un film aussi stupéfiant que remarquable.

Etrange et fascinant personnage que ce prodigieux Leonard Zelig, qui a la particularité de pouvoir prendre l’apparence de ceux qu’il côtoie. Un caméléon humain, dont la trajectoire se révèle dans les années 30, sur fond de crise sociale et de montée des totalitarismes menant à la Seconde Guerre mondiale. Un « monstre » terriblement humain, en fait, dont une psychanalyste estimera que son adaptation fantastique et ses transformations à vue signalent un déchirant besoin d’amour… A la fois devant et derrière la caméra, Woody Allen signe avec Zelig un film aussi stupéfiant que remarquable, aussi drôle en surface que profond dans ses implications psychologiques et morales. Tourné comme un (faux) documentaire, avec utilisation d’images d’actualité de l’époque et incrustations techniquement parfaites des éléments fictionnels, c’est une oeuvre singulière, aux échos nombreux et toujours significatifs, plus de 30 ans après sa sortie en salles.

COMÉDIE DRAMATIQUE DE WOODY ALLEN. AVEC WOODY ALLEN, MIA FARROW, JOHN BUCKWALTER. 1983.

Ce mardi 2 février à 21h10 sur La Trois.

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