Critique

[À la télé ce soir] Truman Capote, enfant terrible de la littérature américaine

Truman Capote © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Obsédé par l’écriture depuis l’âge de dix ans, il avait l’esprit vif et brusque, une voix haut perchée et une taille d’adolescent. Ce qui ne l’empêchait pas de battre Humphrey Bogart au bras de fer pour autant.

Pour certains, Truman Capote était notre Oscar Wilde, assumant sa sexualité et ses addictions. « Comme tous les génies, il était rarement heureux, postulent d’autres. L’alcool et les drogues l’aidaient à combattre ses démons. » Portrait assez décevant, eu égard à la personnalité et à la vie invraisemblable de celui qui en fait l’objet, le documentaire d’Adrian Stangell commence à New York, au numéro 727 de la 5e Avenue, chez Tiffany and Co., le joaillier entré dans l’histoire de la littérature mondiale grâce à Capote et à son célèbre petit-déjeuner. Il retourne à Monroeville, là où Truman a grandi. Évoque cette réalité qui se met à l’intéresser davantage que la fiction, le travail que lui a demandé De sang-froid, ses relations avec la jet set et ses essais sans grand succès au cinéma. Un docu, entrecoupé par des dessins et des bouts de lectures, bien moins passionnant que le film avec Philip Seymour Hoffman qui le précède.

Documentaire d’Adrian Stangell. ***

Ce mercredi 16 novembre à 22h40 sur Arte.

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