Critique

[À la télé ce soir] Le Labyrinthe des passions

Le Labyrinthe des passions de Pedro Almodovar © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Pedro Almodovar chronique avec éloquence la relation amoureuse platonique d’une chanteuse punk et nymphomane avec un riche héritier en quête d’aventure « gay » et que poursuivent des terroristes.

MISE À JOUR: Suite au décès de David Bowie, Arte bouscule sa programmation et diffusera deux chefs-d’oeuvre en son hommage: Furyo à 20h55 et Ziggy Stardust and the Spiders from Mars à 23h55, entrecoupés par le documentaire David Bowie en cinq actes.

Au tournant des années 70-80, un jeune cinéaste castillan dynamite les codes esthétiques et moraux du 7e art tout en incarnant l’esprit très rock’n’roll de la movida madrilène. Pedro Almodovar fait feu de tout bois avec des films sexuellement sans complexe, joyeusement transgressifs et où l’humour tutoie l’amour tout en laissant percer -mais à très petites doses encore- la mélancolie que son oeuvre de maturité cultivera volontiers. Dans le délirant et joliment titré Laberinto de pasiones, il chronique avec éloquence la relation amoureuse platonique d’une chanteuse punk et nymphomane (Sexilia) avec un riche héritier en quête d’aventure « gay » et que poursuivent des terroristes. Le rôle de Sexilia est tenu par l’excellente Cecilia Roth, qu’Almodovar dirigera au total six fois, dont la dernière en date dans Les Amants passagers, qu’Arte propose en début de soirée.

COMÉDIE DRAMATIQUE DE PEDRO ALMODOVAR. AVEC CECILIA ROTH, IMANOL ARIAS, HELGA LINÉ. 1982.

Ce mercredi 13 janvier à 22h20 sur Arte.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content