Critique

À la télé ce soir: La Fièvre dans le sang

Zohra Lampert (Angelina) et Warren Beatty (Bud Stamper). © Warner Bros
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

L’émotion atteint des sommets dans ce film admirable, ou le cinéma d’Elia Kazan se pare de couleurs vives et profondes.

Nous sommes en 1928, au Kansas, et deux jeunes gens s’aiment à la folie. Mais il est le fils d’un riche propriétaire, et elle la fille d’un petit actionnaire. Des milieux très opposés, guère favorables à leur union. Et il y a encore la grande crise financière, économique, désormais toute proche… Kazan filme avec force cette passion interdite. La lumineuse Natalie Wood et Warren Beatty forment un des plus beaux couples de l’écran, dans un drame où les élans intimes se confrontent aux dures réalités sociales. Agée de 23 ans à l’époque, l’actrice d’origine russe (elle est née Natalia Nikolaevna Zakharenko) aura également brillé dans La Fureur de vivre, La Prisonnière du désert et West Side Story, avant de mourir noyée, dans des circonstances restées mystérieuses jusqu’à aujourd’hui…

DRAME D’ELIA KAZAN. AVEC NATALIE WOOD, WARREN BEATTY, PAT HINGLE. 1961.

Ce dimanche 4 octobre à 20h45 sur Arte.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content