Critique

À la télé ce soir: Il était une fois Lost in Translation

Bill Murray dans Lost in Translation © Yoshio Shato
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Dans la foulée du film de Sofia Coppola, Arte diffuse une espèce de making of de Lost in Translation.

Dans la foulée du charmant film de Sofia Coppola contant la rencontre entre un acteur américain sur le déclin parti tourner à Tokyo une pub pour du whisky japonais et une de ses jeunes compatriotes fraîchement mariée mais terriblement seule, Arte diffuse une espèce de making of de Lost in Translation. Le docu de Guillaume Tunzini, issu de la collection Un film et son époque, revient sur sa naissance, tente d’expliquer son succès inattendu et raconte la fascination de la réalisatrice pour l’Empire du Soleil levant. On y apprend que Sofia a passé un an à pister l’insaisissable Bill Murray -un acteur sans agent qu’il faut contacter par un service de messagerie (au point de demander à la moindre personne qu’elle rencontrait si elle le connaissait). Que la fille de Francis Ford est tellement fascinée par le Japon qu’elle a créé une marque de vêtements uniquement consacrée à ce pays. Et que la barrière de la langue et le fossé culturel évoqués dans le film ont aussi marqué l’histoire du tournage. Sympa.

DOCUMENTAIRE DE GUILLAUME TUNZINI.

Ce mercredi 19 août à 22h30 sur Arte.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content