Critique

[À la télé ce soir] Dirty Gold War: de la mine à la vitrine

Grâce au mercure, l'or apparait mais l'agent chimique est très nocif pour la santé tant pour le chercher d'or que pour l'environnement. © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Dirty Gold War met le doigt sur l’un des commerces les plus scandaleusement frauduleux et inéquitables.

« Si vous demandez aux gens d’où vient leur alliance, ils ne peuvent pas vous répondre. Ils savent juste qu’elle vient d’une bijouterie. Ils n’ont aucune idée des conséquences que cet achat peut avoir eues sur les communautés d’où cet or est originaire. » Ces mots sont d’un Londonien qui se bat pour un or fair-trade. Alors que presque tout sur cette planète, de l’origine de ce qu’on porte à celle de ce qu’on mange, semble être devenu traçable, rien sur les luxueuses montres de Baselworld, le salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie, ne laisse transparaître la provenance du précieux métal qui a servi à leur fabrication. Daniel Schweizer enquête. Des exploitations minières d’Amérique du Sud qui détruisent la nature et mettent en danger les populations qui y vivent, aux enseignes de luxe genevoises, où l’on vise tout de même à ne pas trop chiffonner la conscience des clients, Dirty Gold War met le doigt sur l’un des commerces les plus scandaleusement frauduleux et inéquitables.

DOCUMENTAIRE DE DANIEL SCHWEIZER.

Ce mardi 10 mai à 23h30 sur Arte.

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