Critique

[À la télé ce soir] Boulevard du crépuscule

William Holden (Joe Gillis) et Nancy Olson (Betty Schaefer) © BR/Telepool
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Sunset Boulevard n’est pas seulement un classique absolu du 7e art. C’est aussi l’un des films les plus originaux jamais réalisés au coeur du système des studios hollywoodiens.

Le récit nous est narré par… un cadavre, un homme mort qui nous raconte en flash-back les événements menant à sa funeste fin! Nous suivons un scénariste en galère (William Holden), qui entre un peu par hasard dans la propriété où vit, recluse, une ancienne star du cinéma muet, flanquée par un majordome qui fut son metteur en scène à l’époque de ses succès. Le jeune homme deviendra l’amant de Norma Desmond, et lui fera croire à un retour possible… Billy Wilder adopte le style du film noir pour réaliser un des films les plus amers jamais consacrés à l’industrie du cinéma. Gloria Swanson y est déchirante, et c’est avec une douloureuse ironie qu’on voit Erich von Stroheim, lui-même retombé de sa gloire de cinéaste au temps du muet, incarner le réalisateur devenu domestique…

DRAME DE BILLY WILDER. AVEC WILLIAM HOLDEN, GLORIA SWANSON, ERICH VON STROHEIM. 1950.

Ce lundi 7 mars à 20h55 sur Arte.

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