Critique

[À la télé ce soir] Betty

© DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Ce film a le double mérite d’être une des meilleures adaptations d’un roman de Georges Simenon et l’écrin d’une des interprétations les plus marquantes de Marie Trintignant.

Elle est bouleversante en jeune femme alcoolique, se liant avec la maîtresse d’un patron de restaurant dont elle s’éprendra, au risque de conséquences funestes… Claude Chabrol, qui avait déjà fort bien adapté Simenon dans Les Fantômes du Chapelier dix ans auparavant, filme comme à travers un nuage de cet alcool qui plombe son héroïne. Il noue avec justesse un récit d’une noirceur singulière, et cadre subtilement la remontée de souvenirs anciens. Devant sa caméra, et face à une excellente Stéphane Audran, Marie Trintignant est extraordinaire. Fauchée à l’aube de la quarantaine, et dans les circonstances tragiques que l’on sait, la fille de Jean-Louis laisse tant de regrets à celles et ceux que ses créations sincères touchaient -et touchent toujours- profondément…

DRAME DE CLAUDE CHABROL. AVEC MARIE TRINTIGNANT, STÉPHANE AUDRAN, JEAN-FRANÇOIS GARREAUD. 1992. ****

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