Critique

[À la télé ce soir] Bancs publics (Versailles rive droite)

Bancs publics (Versailles rive droite), de Bruno Podalydès. © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Bruno Podalydès nous réjouit avec un Bancs publics aussi touchant qu’hilarant. Un film choral écrit et réalisé sous le signe du plaisir partagé.

Troisième volet d’une suite entamée en 1992 avec Versailles Rive Gauche et poursuivie 4 ans plus tard avec Dieu seul me voit (Versailles Chantiers), le nouveau film du talentueux Bruno Podalydès nous invite à savourer la chronique chorale d’un quartier bouleversé par l’apparition d’une banderole « homme seul » à la fenêtre d’un appartement. Qui a lancé ce cri muet de détresse, amer constat de solitude ou appel désespéré à l’amour, l’histoire nous le révélera. En chemin, nous aurons eu le bonheur de déguster une succession de scènes plus drôles et/ou touchantes les unes que les autres. Chez Podalydès, la comédie se fait poétique, dans la ligne des films de Jacques Tati mais avec une liberté de ton des plus personnelles. Une pléiade de comédiens complices (dont les Belges Olivier Gourmet et Benoît Poelvoorde) ajoutent leur grain de sel à la fête, un régal de cinéma tenant la note burlesque et celle du sentiment avec une rare justesse.

DE BRUNO PODALYDÈS. AVEC DENIS PODALYDÈS, CHANTAL LAUBY, JOSIANE BALASKO. 2009.

Ce mercredi 6 juillet à 20h55 sur Arte.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content