Critique

À la télé ce samedi soir: God Bless Ozzy Osbourne

Un portrait d'ozzy Osbourne, leader charismatique de Black Sabbath. © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Un chouette portrait ponctué par les propos de ses frères et soeurs, ses gosses, ses anciens équipiers de Black Sabbath, de Robert Trujillo, Henry Rollins, John Frusciante, Paul McCartney ou encore Tommy Lee…

« J’aurais déjà dû crever une bonne centaine de fois. Je ne pensais même pas que j’atteindrais les 40 ans. Dans le temps, à midi, j’avais déjà le nez dans la poudre et les veines pleines de merde. » Comme il l’avoue lui-même entre une séance de vélo d’appartement, de corde à sauter et quelques exercices vocaux préenregistrés com-me il s’y adonne avant chacun de ses concerts, Ozzy Osbourne a de la chance d’être encore là à 60 balais pour raconter sa vie.

Le fils d’ouvrier devenu méga star du heavy métal revient sur son enfance à Aston dans l’Angleterre d’après-guerre (« un temps où on n’avait le choix qu’entre la prison, l’usine et l’armée »), la révélation que fut le She Loves You des Beatles, les invitations pour jouer à des messes noires dans des cimetières sur les douze coups de minuit. Puis aussi la picole, la came et son « amour » des chauves-souris. Un chouette portrait ponctué par les propos de ses frères et soeurs, ses gosses, ses anciens équipiers de Black Sabbath, de Robert Trujillo, Henry Rollins, John Frusciante, Paul McCartney ou encore Tommy Lee…

DOCUMENTAIRE DE MIKE PISCITELLI.

Ce samedi 21 mars à 22h20 sur Arte.

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