Critique

À la télé ce samedi soir: Freddie Mercury, the great pretender

Freddie Mercury © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Extravagant, génial ou crispant: le légendaire leader de Queen, trop tôt disparu, fait l’objet d’un documentaire intéressant et contrasté.

C’est l’histoire d’un mec complexé qui est parvenu à devenir une légende de la pop music. D’un artiste qui aimait la débauche. Ne disait jamais non à un homme ou à la drogue. Allait toujours plus loin et changeait en permanence d’avis. Celle d’une des icônes de l’hédonisme gay à New York dans les années 80 qui était aussi, apparemment, un type calme et réservé vivant sous la carapace de son personnage. Alors que Sacha Baron Cohen s’apprête à interpréter Freddie Mercury dans un biopic en projet depuis des années, un documentaire de Rhys Thomas (réputé pour avoir établi un record du quizz télévisé anglais Mastermind avec des questions sur Queen) raconte l’une des personnalités les plus flamboyantes du rock. Son amour de Donna Summer et de Jimi Hendrix. Sa moustache « qui a fait plus de scandale qu’un suicide ». Sa rencontre avec Michael Jackson. L’échec cuisant que fut son aventure en solo. Ses relations mouvementées avec les autres membres de Queen. Ou encore sa passion pour la musique et la danse classique. Les témoignages de Roger Taylor, Brian May ou encore de la cantatrice Montserrat Caballé répondent aux extraits de concerts, d’interviews (même si Mercury n’aimait pas en donner) et aux images d’archives pour dresser un portrait intéressant et contrasté de ce Great Pretender mort le 24 novembre 1991 contaminé par le virus du sida. Show must go on.

Documentaire de Rhys Thomas.

Ce samedi 4 mai à 22h35 sur Arte.

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