Critique

À la télé ce mercredi soir: Une histoire belge

Une histoire belge © DR
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

C’est l’histoire de deux Français interpelés par nos 500 jours sans gouvernement et Bye Bye Belgium, le canular ertébéen qui annonçait l’indépendance de la Flandre.

Deux cinéastes qui se sont mis en tête de tourner un road-movie en Belgique jouant à saute-mouton avec la frontière linguistique. Un périple surréaliste, forcément, qui les verra se balader dans la Merco de Bouli Lanners, acteur, réalisateur, poète et fils de douanier, s’arrêter dans les Fourons (images d’archive à l’appui), faire une halte au Gordel, la promenade qui affirme le caractère flamand de la périphérie bruxelloise, rencontrer Bart De Valck, le président du VVB, et participer aux sélections de miss Belgique…

Plongée dans un pays « où les mots cultures, langues et identités n’ont pas de singulier », Une Histoire belge s’étonne d’un côté de l’interdiction de parler en français pour les employés communaux de Dilbeek. De ce curé à Rhode-Saint-Genèse qui a refusé de célébrer les funérailles de l’un de ses paroissiens francophones. Et de cette volonté à Liedekerke d’interdire les aires de jeux aux enfants ne comprenant pas le néerlandais. De l’autre, il rassure à tort ou à raison sur l’avenir d’un pays qu’on ne peut comprendre que si on vous l’a mal expliqué. Begrepen?

  • DOCUMENTAIRE DE JULIEN DANIEL ET VINCENT RÉA.
  • Ce mercredi 16 juillet à 22h50 sur La Une

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