Critique

À la télé ce mardi soir: Le port d’espérance

La Croix-Rouge suédoise à l'arrivée des rescapés des camps de concentration dans le port de Malmö. © DR
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Bien qu’elle ait été relatée de long en large au cours des décennies qui la suivirent, la Seconde Guerre mondiale n’en finit pas de livrer ses épisodes de bravoure, parfois méconnus.

C’est ce que Le port d’espérance, joli film mis en image par Magnus Gertten, nous prouve encore. On est à Malmö, en Suède, au printemps 1945. Des milliers de rescapés des camps de concentration y débarquent, pris en charge par la Croix Rouge locale. Complètement déboussolés par leur séjour dans les camps de la mort, ces réfugiés vont réapprendre la liberté et la vie, quitte à être aspergés, nus, de désinfectant à leur arrivée sur place. Magnus Gertten, s’il s’appuie bien entendu sur de nombreuses images d’archives, a surtout retenu le témoignage de trois de ces Juifs débarqués par bateau en Suède. Leur histoire est aussi celle d’une vie qu’on se réapproprie malgré les souvenirs. Ewa, Joe et Irène ont ainsi réussi à réamorcer la pompe, à se relancer, tout en gardant forcément en mémoire les atrocités dont ils ont été les victimes ou les témoins.

  • DOCUMENTAIRE DE MAGNUS GERTTEN.
  • Ce mardi 7 janvier à 22h55 sur Arte.

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