Critique

À la télé ce lundi soir: Nanouk l’Esquimau

Nanouk l'Esquimau © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Nous sommes au tout début des années 20 et Robert Flaherty signe un des tout premiers documentaires de long métrage. Une oeuvre qui deviendra un classique du 7e art.

Sur la côte Est de la baie d’Hudson, au Canada, une famille Inuit est filmée dans sa vie quotidienne. Chasse, pêche, déplacements, fabrication d’un igloo: l’existence nomade de Nanouk et des siens nous est montrée en images captivantes, superbes aussi. Nous sommes au tout début des années 20 et Robert Flaherty signe un des tout premiers documentaires de long métrage. Une oeuvre qui deviendra un classique du 7e art, et aura une importante influence sur tout un pan du cinéma à venir, le cinéma du réel. Un petit siècle après, Nanouk l’Esquimau conserve tout son pouvoir de fascination, par-delà son aspect de témoignage humain, de sa dimension ethnologique. Ce film admirable inspira, pour la petite histoire, la mise sur le marché des salles de cinéma de barres de glaces entourées de chocolat et vendues sous le nom d’Eskimo-pics. Lesquelles deviendront, sous licence Gervais, les fameux Esquimaux de l’entr’acte…

  • FILM DOCUMENTAIRE DE ROBERT FLAHERTY. 1922.
  • Ce lundi 1er décembre à 1h05 sur Arte.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content