Critique

À la télé ce lundi soir: La forêt d’émeraude

La forêt d'émeraude © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un petit garçon, dont le père dirige la construction d’un barrage, est enlevé par une tribu amazonienne.

Présenté au Festival de Cannes où il fut chaleureusement accueilli, ce très beau film prouve le talent et l’originalité d’un John Boorman auquel on doit également de grandes réussites comme Excalibur, Point Blank, Duel dans le Pacifique et Délivrance. Dans La Forêt d’émeraude, Boorman met en scène un ingénieur joué par Powers Boothe (un acteur tout en présence, qu’on imaginait alors promis à d’autres rôles vedettes). L’homme travaille à la construction d’un immense barrage en Amazonie quand son fils de 7 ans disparaît mystérieusement. L’enfant a en fait été enlevé par une tribu d’Indiens, appelés Invisibles et qui vont l’initier à leurs rites. Après quoi il retrouvera sa liberté de mouvement à l’heure où les ennemis jurés des Invisibles, les Féroces, sont réapparus… Sur fond de choc des cultures, de réflexion ethnologique et écologique, La Forêt d’émeraude offre un spectacle aussi superbe en surface que riche en profondeur. Le propre fils du réalisateur, Charley Boorman, tient l’un des rôles principaux, et s’en acquitte fort bien!

  • Un film d’aventures de John Boorman. Avec Powers Boothe, Meg Foster, Charley Boorman. 1985. Ce lundi 2 septembre à 20h50 sur Arte.
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