Critique

À la télé ce jeudi soir: Les Lignes de Wellington

John Malkovich dans Les Lignes de Wellington © Alfama Films
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

C’est un projet un peu particulier que diffuse Arte, en cette soirée de Noël, puisqu’il s’agit du dernier film de Raoul Ruiz. Ou presque, le réalisateur franco-chilien étant décédé peu avant le tournage.

Un tournage repris en main par sa compagne Valeria Sarmiento, qui imprime un sens indéniable de la belle image à cette histoire de guerre. On est en 1810, au Portugal. La France napoléonienne tente d’envahir le pays pour destituer la monarchie et accentuer l’isolement de la Grande-Bretagne. Elle se heurte néanmoins aux troupes anglo-portugaises dirigées par le duc de Wellington (John Malkovich), lequel décide d’emmener avec lui les populations civiles pour attirer les Français jusqu’aux meurtrières lignes de Torres Vedras. Si Valeria Sarmiento mêle avec pas mal d’emphase grande Histoire et destins individuels, le film, présenté dans une version unitaire à la Mostra de Venise et découpé en trois parties allongées pour la télévision, vaut aussi pour les caméos de stars (Deneuve, Huppert, Piccoli, etc.) venues rendre un dernier hommage à Raoul Ruiz.

  • MINI-SÉRIE DE VALERIA SARMIENTO. AVEC JOHN MALKOVICH, MARISA PAREDES, NUNO LOPES.
  • Ce jeudi 25 décembre à 20h50 sur Arte.
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