Critique

À la télé ce dimanche soir: Harvey Milk

Harvey Milk - Sean Penn © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

En 1977, après deux tentatives infructueuses, Harvey Milk est élu au conseil municipal de San Francisco, au côté du maire libéral George Moscone, sur un programme de défense des minorités. Il est le premier militant gay, et même le premier candidat ouvertement homosexuel, à accéder à des fonctions officielles aux États-Unis.

La figure d’Harvey Milk est de première importance dans la lutte des homosexuels aux Etats-Unis pour la reconnaissance de leurs droits et leur visibilité. Milk fut en effet le premier homme politique ouvertement gay à être élu à la municipalité d’une grande ville. San Francisco, en l’occurrence, où il allait être assassiné (en 1978), en même temps que le maire George Moscone. Un remarquable documentaire, signé Rob Epstein, lui avait déjà été consacré, The Times Of Harvey Milk remportant même un Oscar en 1985. Gus Van Sant évoque le personnage par le biais d’une fiction biographique évidemment très documentée. Le réalisateur d’Elephant et de My Own Private Idaho a eu la très bonne idée de faire jouer Milk par Sean Penn, qui a rarement été meilleur à l’écran. Sur fond de reconstitution de la vie dans un San Francisco plus ouvert aux gays que toute autre ville américaine de l’époque, le film est aussi prenant qu’éclairant, tant sur la personnalité du héros que sur les enjeux de son engagement.

  • FILM BIOGRAPHIQUE DE GUS VAN SANT. AVEC SEAN PENN, JOSH BROLIN, DIEGO LUNA. 2008.
  • Ce dimanche 18 mai à 20h45 sur Arte.
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