Frères d’armes

Et de 3! La RTBF nous l’avait déjà servie 2 fois, cette fiction HBO sur la Seconde Guerre mondiale. Elle repasse les plats à l’occasion des 70 ans de l’envahissement de la Belgique par Hitler, et du 60e anniversaire de la reddition de l’armée allemande.

Il est donc plus que temps, si ce n’est déjà fait, de se plonger dans cette fresque historique, série de guerre à gros (et même immense) budget, filmée comme au cinéma, qui se regarde les yeux exorbités -et parfois fermés, tant certaines scènes sont insoutenables.

Récipiendaire, parmi un tank de récompenses, des Golden Globe et Emmy Award 2002 de la meilleure minisérie, Frères d’armes narre les pérégrinations de la Easy Company, un régiment de parachutistes hyper-entraînés qui combattra l’ennemi sans poser le genou à terre, de Normandie -qui ressemble plus à une jungle qu’à un pâturage à vaches laitières- jusque dans le nid d’aigle d’Hitler. Utile pour se rappeler que le D-Day n’était pas un aboutissement en soi, mais bien un commencement. Le début d’une progression meurtrière, à la limite de la boucherie.

PUISSANCE

Les balles sifflent et les bombes grondent constamment au long des 10 épisodes d’une saga qui parvient à raconter la grande Histoire à travers la petite. En prenant le parti de montrer des morceaux de vie de parfaits inconnus, Frères d’armes permet une identification très forte du téléspectateur,. Un procédé également à l’oeuvre dans The Pacific, sa petite soeur, en cours de diffusion aux Etats-Unis et sur Be TV.

Avec elle, Tom Hanks et Steven Spielberg, les coproducteurs, clôturent une collection de fictions (avec Il faut sauver le soldat Ryan en sus) d’une grande puissance, qui redonne vie aux plus violents pans de l’histoire contemporaine.

Myriam Leroy

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