Critique

Wreck-It Ralph (Les mondes de Ralph)

© Disney
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

ANIMATION | Si le dernier Pixar, Brave, fleurait bon le classique Disney, de ce nouveau Disney percole a contrario un état d’esprit très Pixar.

DE RICH MOORE. AVEC LES VOIX DE JOHN C. REILLY, SARAH SILVERMAN, JANE LYNCH. 1H41. SORTIE: 12/12. ***

ANIMATION | Si le dernier Pixar, Brave, fleurait bon le classique Disney, de ce nouveau Disney percole a contrario un état d’esprit très Pixar. Présence de John Lasseter au poste de producteur exécutif oblige? Toujours est-il que ce Wreck-It Ralph, signé par le réalisateur d’une volée d’épisodes des Simpsons ou de Futurama, surfe habilement sur la vague du retrogaming en s’attachant aux aventures d’un vilain de jeu vidéo vintage rêvant de s’affranchir de sa condition d’éternel bad guy. Argument savoureux qui vaut au film une ouverture débordant d’inventions où, une fois la salle d’arcade fermée, les personnages voyagent d’un jeu à l’autre: un principe qui permet de varier les univers graphiques, et donc les genres cinématographiques. Ce que traduit parfaitement le titre français: Les mondes de Ralph. Multipliant les références à la culture gaming et les caméos, la suite, plus convenue, mixe aussi à la grosse louche les emprunts ciné (Tron, Cars, Charlie and the Chocolate Factory…). Pour un pur produit des années 2010: revivaliste et sous influence. Et un aimable divertissement animé, traversé par la question de la capacité à se réinventer et par une angoisse de mort, ou en tout cas de péremption, qui travaillait déjà les jouets de Toy Story.

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