L’interview en tongues du jour: Jamie Lidell

Un premier passage aux Nuits Bota, un concert aux Ardentes, un autre au Cactus puis à Werchter en première partie de Prince : Jamie Lidell est dans la place.

Un premier passage aux Nuits Bota, un concert aux Ardentes, un autre au Cactus puis à Werchter en première partie de Prince : Jamie Lidell est dans la place.

Tout baigne ?

– Sur cette tournée, je suis plus relax. J’imagine que je suis à un bon endroit dans ma vie… Musicalement, aussi, je veux profiter du moment. Tout se passe extrêmement vite. Je veux prendre le temps de profiter de tout ça. Et puis jusqu’ici, partout où on en passe, il fait beau, on passe la journée en flaps… Que demander de plus ?


L’avantage des festivals ?

– Vous pouvez jouer devant des gens qui ne vous connaissent peut-être pas. Le fait de jouer dehors, c’est très agréable aussi, cela amène un truc en plus. D’un autre côté, c’est parfois un peu le rush, le chaos. Vous n’avez pas toujours le temps pour un bon soundcheck, la technique ne suit pas. Cela dit, jusqu’ici, on n’a pas eu de gros soucis en festivals.
En club, par contre, je me souviens d’un show à Austin où toute l’électronique a sauté en même temps. J’ai terminé le concert seul au micro, à tenir la scène pendant une demi-heure… C’était pas mal en fait, les gens chantaient avec moi… C’est fou ce que vous pouvez faire sous pression… Peut-être bien que je vais faire la prochaine tournée comme ça, tiens… (sourire)


L’occasion de croiser d’autres groupes ?

– Pour sûr. Là on vient de discuter le coup avec Kevin Drew de Broken Social Scene. On se connaît via Feist. Je sais que Matthew Herbert vient aussi, c’est un bon ami. Et puis vous retrouvez souvent les mêmes groupes au fil des dates. Là cela fait plusieurs fois que je loupe Brian Lebarton, qui est le directeur musical de Charlotte Gainsbourg. Je l’ai rencontré en bossant avec Beck.


Samedi, ce sera Prince à Werchter…

– On vient de le croiser à Montreux. Il regardait le concert de Janelle Monae en coulisses. Elle, elle est super. Une vraie star. Elle a toujours voulu l’être. Et elle devrait le devenir. Cela doit être bizarre d’être une star comme Lady Gaga, par exemple. Mais elle, elle peut l’être. Elle peut être ce qu’elle veut en fait. Elle a tout, le package entier : elle danse, chante… Elle est superbe. Elle a fait notre première partie sur une série de dates américaines, donc on se connaît un peu.
Donc Prince était là. J’essayais de partir, je devais passer. Mais c’est là que Janelle m’a alpagué :  » hey, Jamie, y a Prince ! « . Donc je l’ai salué. C’était étrange. Inoubliable, mais bizarre. J’imagine qu’en face à face, cela doit être différent. Là pour le coup, au milieu de tout le monde, avec Quincy Jones pas loin, c’était plus compliqué. Je ne pense pas qu’il soit resté pour notre show. Il a dû checker sur le net…

Laurent Hoebrechts, à Liège

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content