Critique

The Prodigies

ANIMATION | Très librement inspiré de La Nuit des enfants rois, le roman culte de Bernard Lenteric, The Prodigies a tout de l’adaptation bancale. Ou comment transformer une histoire choc, à l’impact puissant, en un galimatias gesticulatoire et éreintant.

ANIMATION | Comme les doigts d’une main, ils sont cinq. Cinq adolescents dotés d’une intelligence et de pouvoirs hors normes. Conscients de leur différence, ils ne se connaissent pas encore quand Jimbo Farrar décide de les réunir à New York. Sauvagement agressés, trahis par les adultes, ils pourraient bien y devenir incontrôlables…

Très librement inspiré de La Nuit des enfants rois, le roman culte de Bernard Lenteric, The Prodigies a tout de l’adaptation bancale. Ou comment transformer une histoire choc, à l’impact puissant, en un galimatias gesticulatoire et éreintant. Pire: confus, dispersé, The Prodigies donne le sentiment de reposer sur des enjeux quasi inexistants quand il devrait prétendre au statut de manifeste transcendé d’un certain mal-être adolescent.

Réalisé en motion capture, ce film français au graphisme glacé hésite entre le style des comics US et l’esthétique des mangas japonais tout en lorgnant avec insistance vers l’univers des jeux vidéo. Pas un plantage total mais une réelle déception.

The Prodigies, film d’animation d’Antoine Charreyron, avec les voix de Mathieu Kassovitz, Féodor Atkine, Sophie Chen. 1h36.

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Nicolas Clément

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