N.E.R.D. ou les Pharell du désir

© Olivier Donnet

Avant la sortie de son prochain album, la bande à Pharell Williams poussait le son aux Ardentes: efficace!

Personne ne pourra vraiment le contester : au cours des années 2000, Pharrell Williams et Chad Hugo ont marqué la culture pop, avec leur groupe ou avec leur production sous le nom des Neptunes.

C’était donc le petit événement, vendredi soir : N.E.R.D. en bord de Meuse, pour un petit tour avant la sortie du prochain album. Intitulé Nothing, il est prévu pour le mois de septembre. On a eu l’occasion de l’écouter backstage. Un peu. Pas beaucoup. Deux titres et demi max. Et d’en parler avec les intéressés (Pharrell Williams, Shay Haley, mais pas Chad Hugo absent). Un peu. Pas beaucoup. Juste 10 minutes au bord d’un sofa. Rock’n’roll circus never dies… Pas plus en coulisses que sur scène d’ailleurs.


Gros son, grosse ambiance. Avec Pharrell Williams en maître de cérémonie sexy pour ces dames, et deux  » tap danseuses  » pour ces messieurs, installées sur deux podiums disposés de part et d’autre de la scène.

L’idiome pratiqué par N.E.R.D. est connu : un mix de rap, de rock, de soul et de funk. Rien de neuf ? Sauf que la manière dont N.E.R.D. mixe tout cela reste assez unique, un son reconnaissable entre tous. Cela passe souvent par un gimmick de clavier ou un gros riff de guitare. Parfois cela s’en contente même. N’empêche : la recette est efficace. Pro certes, mais exécutée avec une belle énergie, Williams invitant même l’une ou l’autre à monter sur scène.

Après on peut estimer avoir vu le groupe déjà plus tranchant. La fin de concert se fait même un poil trop linéaire que pour vraiment surprendre et emporter le morceau. Soit. On ne peut pas gagner à tous les coups…

Laurent Hoebrechts, à Liège

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