Critique

Monstres Academy (Monsters University)

Monstres Academy (Monsters University) © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

ANIMATION | Douze ans après, voilà les héros de Monstres & Cie de retour aux affaires, pour un film remontant à l’origine de leurs aventuresce que la terminologie hollywoodienne en vogue appelle un prequel.

Monstres Academy renvoie donc Bob et Sulli sur les bancs d’une prestigieuse université ayant formé des générations de Terreurs, carrière pour laquelle la volonté du premier ne compense qu’à grand-peine son manque criant de dispositions naturelles, là où le second jouit du physique de l’emploi en plus d’un pédigrée parlant en sa faveur. Partis pour s’écharper consciencieusement, et compromettre leur scolarité, les deux lascars vont devoir ravaler leur rivalité et faire cause commune avec un groupe de bras cassés de l’effroi, dans la perspective des Scare Games organisés par l’établissement.

Certes, le concept de Monstres Academy – décliner le college movie à la mode Pixar – est inédit. Mais si les aventures qui s’ensuivent sont savoureuses et échevelées, avec ce qu’il faut en outre de morceaux de bravoure, l’on est loin ici des qualités qui faisaient, il n’y a pas si longtemps, de chacun des films produits par le studio un petit miracle d’inventivité et de densité narrative. Si le plaisir est toujours de la partie, guère de surprises, par contre, au programme, n’était The Blue Umbrella, court métrage maison et modèle de poésie animée proposé en ouverture.

Film d’animation de Dan Scanlon. Avec les voix françaises de Catherine Deneuve, Jamel Debbouze, Malik Bentalha. 1h44. Sortie: 10/07

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