Bourbon Street (T.1)

SWING | Ras la caisse des vieux chnoques du Buena Vista Social Club, ces Cubains de 80 balais qui remontent sur scène pour des tournées triomphales. Alvin, Oscar et Darrol, des anciens rois du swing, digèrent d’autant plus mal le succès des papys de La Havane qu’ils ont l’impression que notre époque oublie un peu trop vite le jazz.

BOURBON STREET (T.1), DE PHILIPPE CHARLOT ET ALEXIS CHABERT, ÉDITIONS BAMBOO. ***

SWING | Ras la caisse des vieux chnoques du Buena Vista Social Club, ces Cubains de 80 balais qui remontent sur scène pour des tournées triomphales. Alvin, Oscar et Darrol, des anciens rois du swing, digèrent d’autant plus mal le succès des papys de La Havane qu’ils ont l’impression que notre époque oublie un peu trop vite le jazz. Ils vont donc reprendre la route pour donner une seconde jeunesse à la note bleue. Première mission pour le trio: retrouver un 4e larron, Cornelius, un prince de la trompette, disparu de la circulation depuis des lustres. La recherche du bonhomme est l’occasion de se replonger dans les années folles de La Nouvelle-Orléans, une époque qui voyait certains orchestres blancs s’engraisser en pillant allégrement les innovations des musiciens noirs des bords du Mississippi. On se penche également sur une drôle histoire d’amour que l’on devine à l’origine de la séparation des 4 musiciens. La partition de Bourbon Street est belle et son tempo est bon. « What a wonderful world », dirait donc ce bon Louis Armstrong.

V.G.

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