Critique | Musique

Bertrand Belin: Parcs

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Si dans son attitude sur scène il évoque le jeune Jacques Dutronc, faussement gauche et pince-sans-rire, Bertrand Belin est assurément avec le remarquable Babx l’un des plus dignes héritiers d’Alain Bashung.

Si dans son attitude sur scène il évoque le jeune Jacques Dutronc, faussement gauche et pince-sans-rire, Bertrand Belin est assurément avec le remarquable Babx l’un des plus dignes héritiers d’Alain Bashung. Disque de la confirmation après Hypernuit, celui de la consécration, ou à tout le moins du début de notoriété, Parcs, son quatrième album, réaffirme tout le brio de ce Breton à l’univers toujours intimiste. La pop urbaine d’Un Déluge, les relents fifties d’un Peggy, le folk Bill Callahanien de Plonge (Belin adore son art du silence)… Marqué par la flotte et la fuite, Parcs est brillant et élégant. Poétique. En suspens. A l’image de son auteur. Chanteur du saisissement et artiste saisissant.

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dr© DR

DISTRIBUÉ PAR PIAS. (lire son interview ICI)

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